dimanche 16 Mai 2021
L'opérateur Rocoluc gère des salles de jeux en dur et en ligne sur le marché belge. Il a déposé un recours auprès du Conseil d'État afin de faire annuler l'arrêté royal autorisant les paris virtuels dans les agences physiques. Ce type d'offre permet aux bookmakers d'organiser des compétitions fictives afin de combler les vides du calendrier classique. Les paris virtuels ont été introduits en Belgique par Ladbrokes et suscitent depuis de nombreuses controverses. Cela explique certainement la décision du Conseil d'État. Celui-ci a accédé à la demande de Rocoluc et a annulé l'arrêté royal permettant d'exploiter ce type d'offre sur le marché en dur.
Les paris virtuels jouissent d'une popularité certaine auprès des joueurs. Ils possèdent l'avantage d'être simples, rapides et originaux. Face au succès de ce type de paris, le bookmaker Ladbrokes a décidé de les importer en Belgique. Malheureusement, la législation belge ne prévoyait aucun dispositif spécifique pour ces jeux de hasard. Après une multitude de controverses liées notamment à une phase d'essai qui donnait un monopole à Ladbrokes, un arrêté royal a été adopté afin de légaliser les paris virtuels. Le texte concernait uniquement le marché physique. L'opérateur Rocoluc (casinobelgium.be) est toutefois monté au créneau. Il avait déjà dénoncé l'initiative de Ladbrokes d'introduire les paris sur le marché. Il s'est également opposé à la décision des autorités de permettre à l'opérateur de continuer à exploiter ces paris en attendant la mise en place d'une législation claire. Cette fois-ci, il a demandé l'annulation de l'arrêté royal. Le Conseil d'État lui a donné raison. Le texte a été annulé le 11 mai. Cela signifie que les paris virtuels sont désormais interdits sur le marché physique.