Interdiction de la pub pour les jeux : Le joueur serait la première victime selon BAGO
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Interdiction de la pub pour les jeux : Le joueur serait la première victime selon BAGO

samedi 4 Juin 2022

Interdiction de la pub pour les jeux : Le joueur  serait la première victime selon BAGO

L'Association des opérateurs de jeux ou BAGO a publié un communiqué de presse le 9 mai en réponse à l'annonce du ministre de la Justice de vouloir interdire la publicité pour les jeux via un nouveau projet de loi. Elle y dénonce les dangers d'une telle restriction sur le marché notamment pour le joueur. L'interdiction favoriserait en effet le marché noir et ses dérives. BAGO interpelle également le gouvernement sur son favoritisme envers la Loterie nationale. Celle-ci échappe en effet à la limitation alors qu'elle génère à elle seule 40 % des dépenses publicitaires de l'industrie.

Une décision dangereuse

Pour 99 % des joueurs, les jeux de hasard constituent un loisir occasionnel. Pour BAGO, cette tendance oblige les opérateurs à proposer un environnement de jeu sécurisé et fiable afin de pouvoir les fidéliser. Ceux-ci multiplient d'ailleurs les propositions envers le gouvernement afin de renforcer les dispositifs déjà en place pour assurer la protection du joueur. Au vu de cette implication des opérateurs légaux, l'association déplore la décision du ministre de la Justice de vouloir interdire la publicité pour les jeux en prétextant une optimisation de la lutte contre la dépendance.

Selon elle, une telle limitation ne fera que favoriser les dangers du marché. Selon une enquête menée par l'UGent, 1 opérateur sur 3 qui fait de la publicité ne possède pas de licence en Belgique. L'interdiction de ce levier d'acquisition pour les opérateurs légaux risque d'ouvrir un véritable boulevard à ces acteurs illégaux. Pour BAGO, la publicité est nécessaire afin d'orienter les joueurs vers les plateformes sécurisées où ils seront protégés par la loi. Pour appuyer sa vision, elle évoque le cas de l'Italie où l'adoption d'un texte similaire a conduit à une progression du marché noir de 50 % en 2 ans.

La Loterie nationale, l'éternelle controverse

Dans son communiqué de presse, BAGO pointe également du doigt une réalité qu'elle ressent comme un « deux poids, deux mesures » évident. Le projet de loi du ministre de la Justice épargne en effet un opérateur, la Loterie nationale. Celle-ci est pourtant le plus gros annonceur avec 40 % du marché et propose des jeux tout aussi addictifs que les acteurs privés.

BAGO appelle le gouvernement à faire confiance au secteur et au régulateur, la Commission des jeux de hasard, afin de renforcer la protection des joueurs. À noter d'ailleurs qu'aucune de ces parties n'a été consultée pour l'élaboration du texte visant à interdire la publicité. La présidente de la Commission des jeux de hasard a appris la nouvelle par la presse.

Pour BAGO, la meilleure solution pour lutter contre la dépendance et les comportements à risque est la prévention via l'éducation et l'accompagnement. L'association propose de développer un cadre juridique pour imposer le devoir d'encadrement à tous les opérateurs, y compris la Loterie nationale. L'objectif serait de mieux surveiller les activités de joueurs pour détecter d'éventuels risques, d'informer sur les dangers du jeu et d'imposer des limitations de manière proactives.

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