Pokémon TCG Pocket interdit en Belgique : Les loot boxes, au cœur de la polémique
» Commission des jeux de hasard » Jeux d'argent en ligne en Belgique

Logo Jeu-Argent.be
Logo Jeu-Argent.be

Pokémon Trading Card Gaming Pocket interdit en Belgique : Les loot boxes, au cœur de la polémique

mercredi 27 Novembre 2024

Pokemon Trading Card Gaming TCG Pocket

C'est le phénomène culturel de cette fin d'année, la sortie de Pokémon Trading Card Gaming Pocket. Disponible sur mobile et PC, le jeu s'articule autour de duels au tour par tour entre des créatures fantastiques avec chacune leurs points faibles et leurs forces. L'objectif consiste à former l'équipe la plus solide afin de pouvoir faire face à toutes les situations. Pour cela, malheureusement, il faut investir dans des boosters. C'est là que le jeu devient problématique puisque le contenu de ces derniers est totalement aléatoire et leur achat impacte directement la progression ainsi que l'expérience du joueur. En Belgique, la sanction n'a pas tardé, le jeu est purement banni.

Un business-model problématique

La Belgique n'en est pas à son coup d'essai avec Pokémon TCG Pocket. Le pays a déjà fait plier plusieurs éditeurs et leurs mécanismes de micro-transactions. Ceux-ci reposent en effet sur des systèmes très similaires (trop?) aux jeux d'argent et de hasard. En Belgique, les loot boxes et autres coffres à butin sont interdits afin de protéger les joueurs.

Lors du lancement de Pokémon Trading Card Gaming Pocket, l'éditeur Nintendo avait donc deux options. Soit il autorisait le téléchargement en Belgique, mais sans micro-transactions, soit il interdisait tout simplement aux Belges de jouer. Le géant nippon a opté pour la seconde option. Tout le business-model de Pokémon TCG Pocket repose en effet sur l'achat de boosters.

Ces paquets permettent d'obtenir diverses créatures pour former son équipe ainsi que des artefacts spéciaux. Ils facilitent la progression dans le jeu et surtout influencent le niveau du joueur. Sans ces achats in-game, le jeu perd tout son intérêt pour l'éditeur. À noter d'ailleurs que 80 % à 95 % des bénéfices générés par les micro-transactions viennent d'une poignée de joueurs dit « whales ». Il s'agit de profils très spéciaux qui dépensent des sommes folles pour obtenir toutes les cartes, tous les artefacts. C'est une des raisons qui ont poussé les autorités à se pencher sur le mécanisme et à le bannir en Belgique.

Top 3 des meilleurs Casinos en ligne en Belgique

3 Ladbrokes - Logo

Notre note : 9.4/10
logo Commission des Jeux de Hasard

Les autres actualités de la Commission des Jeux de Hasard