jeudi 20 Juin 2019
L'éditeur de jeux vidéo Electronic Arts ne s'est pas encore avoué vaincu dans sa bataille pour les loot boxes. Cette semaine, il est allé défendre le système devant le parlement britannique. Il maintient que celui-ci ne peut pas être assimilé à des jeux de hasard. Pour lui, il s'agit plutôt d'un « mécanisme de surprises ».
Le VP des affaires juridiques et gouvernements chez Electronic Arts était au Royaume-Uni cette semaine. Il a défendu devant le parlement la position de sa société sur les loot boxes. Pour le géant des jeux vidéo, ces microtransactions ne sont pas des jeux d'argent. Il s'agit plutôt de mécanismes de surprises. Pour rappel, ces coffres permettent d'obtenir du contenu supplémentaire contre une somme en argent. Celui-ci est cependant aléatoire et sur certains jeux, il se révèle crucial pour évoluer et se mettre à niveau. La polémique a commencé en Belgique lorsque la Commission des jeux de hasard a enquêté sur ces coffres. Elle a conclu qu'il s'agissait d'un jeu de hasard déguisé qui peut être dangereux pour les mineurs. Depuis, les loot boxes sont interdits en Belgique. Au Royaume-Uni, cependant, le plaidoyer de Kerry Hopkins semble avoir séduit les parlementaires. Brendan O-Hara, membre du Parti National écossais, a ainsi déclaré que les coffres à butin ne pouvaient pas être assimilés à des jeux d'argent. Il considère d'ailleurs qu'Electronic Arts a implémenté ces mécaniques de manière éthique, amusante et agréable pour les joueurs.