Jeux de hasard : un arrêté royal sonne le glas des fausses librairies
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Jeux de hasard : un arrêté royal sonne le glas des fausses librairies

vendredi 25 Février 2022

Commission des Jeux de Hasard

Après une longue attente, le Fédéral a fini par adopter un arrêté royal afin de définir la librairie. Le texte devait permettre de supprimer définitivement les établissements frauduleux qui se servaient de l'appellation pour vendre des paris sportifs. Désormais, chaque librairie doit présenter au minimum 200 titres de presse différents et réaliser un chiffre d'affaires annuel de 25 000 euros pour être reconnue en tant que telle. La présidente de la Commission des jeux de hasard s'est réjouie de la nouvelle, mais met en garde contre le déplacement du phénomène vers les grandes surfaces

Soulagement pour les libraires

La réglementation sur les jeux de hasard a été changée le 10 décembre. Les modifications portaient notamment sur la question des paris dans les librairies. Celles-ci devaient être soutenues par un arrêté royal. Il visait à donner une définition claire et précise d'une librairie. Le texte a toutefois mis du temps à être adopté ce qui a créé une situation délicate pour les libraires et la Commission des jeux de hasard. Celle-ci s'est en effet retrouvée dans l'incapacité de renouveler ou de délivrer des licences. Les librairies ont donc été privées de cette source de revenus vitale qu'est le jeu. Selon la présidente de la CJH, la solution d'un régime temporaire n'a pas été adoptée à cause du changement de législation. De plus, l'autorité avait déjà choisi une telle approche sous le précédent président. Elle avait proposé une définition temporaire de la librairie afin de permettre le renouvèlement de licences. Le texte a depuis été annulé par le Conseil d'État. Magali Clavie n'a pas souhaité réitérer cette erreur.

Un nouveau danger

Désormais pour obtenir le statut de librairie, chaque magasin doit proposer au minimum 200 titres de presse différents et réaliser un chiffre d'affaires annuel d'au moins 25 000 euros sur cette activité. Pour la présidente de la CJH, le texte est efficace afin de lutter contre le phénomène des faux kiosques. Magali Clavie craint toutefois un déplacement du phénomène vers les grandes surfaces. Celles-ci possèdent en effet les moyens pour répondre à tous les critères afin d'obtenir une licence. Cela risque de favoriser davantage l'addiction à cause de la visibilité offerte par les grandes surfaces. La présidente juge également les critères trop stricts. À cause de la perte de vitesse globale du secteur, imposer un chiffre d'affaires minimum est en effet absurde. De plus, cela risque de favoriser le déplacement vers les grandes surfaces. Celles-ci n'auront en effet aucun mal à atteindre cette barre. Magali Clavie suggère plutôt un pourcentage du chiffre d'affaires pour contrer le phénomène. De même, la barre des 200 titres semble être trop élevée et risque de pénaliser les plus petites librairies. La Commission des jeux de hasard préconise une limite à 100 ou 120. 

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