vendredi 18 Juillet 2014
Le déménagement du casino de Dinant ne serait qu'une hypothèse en étude mais les tenanciers de l'établissement ont récemment fait une visite des plus surprenantes au palais de justice, apparemment en vue d'y relocaliser la salle de jeux. Une opération qui se concrétisera peut-être.
Le palais de justice de Dinant pourrait bientôt accueillir un casino. C'est en tout cas ce que suggère la récente visite des concessionnaires du casino de Dinant qui semblent avoir jeté leur dévolu sur le bâtiment historique pour y établir leur business. Muni d'une autorisation expresse des chefs de corps, les hommes d'affaires ont arpentés le week-end du 13 juillet les couloirs du siège des tribunaux avec comme guide, la greffière en chef en personne. Pascale Rorive s'est ainsi chargé de faire découvrir l'édifice au patron du casino et à ses collaborateurs dont Richard Fournaux, bougemestre de Dinant qui plaidait au même palais de justice des années durant en tant qu'inculpé dans l'affaire du casino avant d'en ressortir totalement blanchi.
Le mayeur dinantais Richard Fournaux reconnait avoir sollicité une faveur auprès des autorités judiciaires et la raison de sa requête serait toute autre qu'une mauvaise plaisanterie. Car un nouveau palais de justice est en cours de construction à Bouvignes. Le projet d'aménager le casino dans l'immeuble actuel entrerait de ce fait dans le cadre de la réaffectation du vénérable bâtiment. Les concessionnaires privilégient un cadre prestigieux explique Richard Fournaux, d'où le choix du palais de justice.
Par ailleurs, les gérants du casino de Dinant estimeraient que d'ici la fin des travaux de construction du nouveau siège de la cour soit dans 3 ou 4 ans, l'emplacement de la salle de jeux à l'ancienne station balnéaire en bord de Meuse ne pourrait plus suffire.
L'homme politique précise que l'hypothétique réaffectation du casino de Dinant au palais de justice reste à ce stade un projet qui se concrétisera ou non … néanmoins, les concessionnaires de la salle de jeux envisagent de mandater un architecte spécialisé en vue de confirmer leur intérêt pour le prestigieux bâtiment public dont la valeur ne dépasserait pas les 435 000 € selon une estimation de la régie des bâtiment.