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mardi 5 Novembre 2013
À la fin du mois de septembre dernier et face au refus de ses banques de lui accorder le réaménagement de son crédit, le Groupe français Partouche avait décidé de son placement sous procédure de sauvegarde. En marge à cette procédure, le groupe a annoncé ce lundi avoir vendu son casino belge de Knokke et d'autres actifs immobiliers...
Le Groupe Partouche est l'un des leaders de jeux en France. Il possède plusieurs casinos principalement sur le territoire français, mais aussi en Espagne et en Belgique. Pour faire face au refus de réaménagement de son crédit dont l'encours est de près de 233,7 millions d'euros, le groupe a annoncé une procédure de sauvegarde depuis septembre dernier et qui prendra fin en Mars 2014. Il a aussi annoncé la cessation de son Casino Knokke à la société Napoleon Games. En 2012, le casino Knokke qui se trouve en Belgique avait généré 12,1 millions d'euros. Il a été vendu à 16,5 millions selon le communiqué rendu public par le Groupe ce lundi 4 novembre. Dans ce communiqué, le Groupe indique avoir vendu aussi d'autres actifs immobiliers.
Pour rappel, le Casino de Knokke a un partenariat avec le site jackpotparty.be qui lui a permis d'obtenir la licence A+8110. Cette licence de type A+ permet à l'opérateur qui la détient de proposer un casino en ligne, et non pas une salle de jeux en ligne (Licence B+).
En dehors de son Casino belge Knokke, le Groupe Partouche a vendu plusieurs actifs immobiliers en France, et aussi en Espagne. Il s'agit de l'ancien casino de la Grande Motte qui a été cédé pour un montant de 4,5 millions et de l'ancien casino de San Roque en Espagne cédé pour un montant de 2 millions. Il y a également les « murs non exploités » appartenant au groupe français et se trouvant à Vichy, qui ont été vendus pour une somme de 3,3 millions. Il faut rappeler que le Groupe Partouche possède un grand nombre de casinos, dont 42 sur le territoire français. Il a aussi des hôtels, des terrains de golf, des plages et d'autres établissements. Dans son communiqué, il a précisé que sa stratégie de sauvegarde ne touche pas ses filiales opérationnelles. Par ailleurs, il a fait part des nominations au sein du directoire, à l'exemple de Jean-François Largillière qui devient directeur opérationnel et intègre le directoire. En dehors de cela, le mandat du président et de certains membres du directoire a été renouvelé.